Octobre 1799. Joséphine Bonaparte craint le retour d’Égypte de son général de mari. Auréolé de ses victoires récentes et acclamé par le peuple français, Napoléon pourrait avoir dans l’idée de la répudier et de renverser son allié Paul Barras, l’homme fort du Directoire.
Alors, lorsque le jeune général tout juste arrivé à Paris rend une visite surprise à Barras, chacun affûte ses armes. Derrière les lambris, débute une joute verbale sur le point de faire basculer le destin de la France. S’exprimeront toute l’ambition et la passion de ces personnalités hors du commun. Leurs mensonges et trahisons, également. Tous les coups sont permis dans cette dangereuse valse à trois temps – et une femme, surtout, est prête à en battre la mesure.
C’est dans une France à bout de souffle, aux résonances étonnamment contemporaines, que nous plonge Serge Hayat. Une France aux plaies laissées vives par la Révolution dont le destin va basculer sous l’impulsion d’une femme. L’Aigle et la Rose raconte les quelques heures qui consacrent le triomphe de Joséphine – une femme en danger qui pour s’en sortir va devenir la première dame du pays – et la métamorphose de Bonaparte, général brillant mais immature, en homme d’État. C’est la naissance d’un des couples politiques les plus fabuleux de l’histoire.
Le roman est en cours d’adaptation pour le théâtre.
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